Café perché ... et militant ! |
RESPECTONS LES ARBRES ET LES
ARBUSTES !
Ne les mutilons pas . . .
pour leur santé, leur beauté, notre
porte-monnaie et notre sécurité !
Tailler un arbre au sécateur ? Pur fantasme et photo truquée ? Non, réelle ombre chinoise, pur reflet d'un arboriste respectant son client ! |
Toutes actions qui consistent à supprimer le houppier d'un arbre (étêtage) ou à sectionner des branches de gros diamètres (ravalement, rapprochement) sont à proscrire car elles entraînent une détérioration grave et irrémédiable de la santé de l'arbre.
La taille ne doit pas être un réflexe
mais une réflexion !
Sauf exception, un arbre (ou un arbuste) n'a pas besoin d'être taillé.
Si nous taillons un arbre, c'est pour son environnement, c'est à dire nous, pour des raisons esthétiques, pratiques, ou sécuritaires.
Et après nos tailles, quels qu'elles soient, tous nos outils de coupe sont systématiquement désinfectés avec de l'alcool à 70° !
"Que nous mettions dans la taille une exquise délicatesse ou une brutalité aveugle notre "volonté dominatrice" apparaît à l'évidence".
Francis Hallé a tout à fait raison ... pour ma plus grande désolation !
Ayant toujours admiré les arbres sans m'être jamais senti supérieur à eux, mes tailles ont progressivement évolué pour essayer de "laisser libre" l'arbre ou l'arbuste dans la mesure où je n'essaie plus depuis longtemps de lui donner "une jolie forme" ; mais seulement de trouver un compromis le plus juste possible entre ses contraintes environnementales (souvent dictées par nous autres, mammifères omnivores) et son intégrité (que je ne me permets jamais d'altérer dans sa globalité !) tout en respectant sa biologie ainsi que son modèle architectural.
Car je suis absolument convaincu qu'une belle plante est une plante heureuse ou tout au moins le plus épanoui possible ; c'est à dire sans blessure ni contrainte physique conséquente et libre de croître (même si cette croissance est maîtrisée) dans un volume disponible suffisant !
Couper où il le faut (jusqu'au bout des plus petites branches), et non où nous le pouvons ! |
La taille ne doit pas être un réflexe
mais une réflexion !
Sauf exception, un arbre (ou un arbuste) n'a pas besoin d'être taillé.
Jeune Micocoulier avant la taille, commençant à gêner la façade car planté trop près de la maison ... |
Micocoulier après la taille réalisé au sécateur électrique et scie à main ... beau et sans blessure sévère, ni gêne pour l'habitat ! Preuve que les tailles drastiques ... ne sont pas une fatalité !!! |
Si nous taillons un arbre, c'est pour son environnement, c'est à dire nous, pour des raisons esthétiques, pratiques, ou sécuritaires.
Et après nos tailles, quels qu'elles soient, tous nos outils de coupe sont systématiquement désinfectés avec de l'alcool à 70° !
Taille de platanes au sécateur électrique et scie à main . . . |
"Que nous mettions dans la taille une exquise délicatesse ou une brutalité aveugle notre "volonté dominatrice" apparaît à l'évidence".
Francis Hallé a tout à fait raison ... pour ma plus grande désolation !
Ayant toujours admiré les arbres sans m'être jamais senti supérieur à eux, mes tailles ont progressivement évolué pour essayer de "laisser libre" l'arbre ou l'arbuste dans la mesure où je n'essaie plus depuis longtemps de lui donner "une jolie forme" ; mais seulement de trouver un compromis le plus juste possible entre ses contraintes environnementales (souvent dictées par nous autres, mammifères omnivores) et son intégrité (que je ne me permets jamais d'altérer dans sa globalité !) tout en respectant sa biologie ainsi que son modèle architectural.
Car je suis absolument convaincu qu'une belle plante est une plante heureuse ou tout au moins le plus épanoui possible ; c'est à dire sans blessure ni contrainte physique conséquente et libre de croître (même si cette croissance est maîtrisée) dans un volume disponible suffisant !
ou d'un pin parasol : une qualité de coupe incomparable ! |
Le doyen des êtres vivants.
Quel est le plus vieil arbre vivant découvert dans le monde ?
Le Chêne . . . plusieurs centaines d'années ? Non.
L'Olivier . . . plusieurs milliers d'années ? Non.
Il s'agit du Houx Royal vivant en Tasmanie et qui a . . . 43 000 ans !
Incroyable . . . mais d'ailleurs comment cela est-il possible ?
Tout simplement parce que les arbres, contrairement aux animaux, ne possèdent pas de programme de dégénérescence de leurs cellules; en bref, ils grandissent mais ne vieillissent pas (les cellules d'une pousse d'un arbre de plusieurs milliers d'années sont exactement identiques aux cellules d'une pousse du même arbre à un an . . . alors que nos cheveux blancs d'à peine 50 petites années sont bien loin de nos cheveux bruns, roux, noirs ou blonds de nos premiers jours) . . . ce qui veut dire qu'il y a des chances pour que nous découvrions un jour des arbres encore plus âgés.
En fait les arbres seraient probablement immortels s'il n'y avait pas les accidents de la vie de tous les jours liés notamment à leur environnement, et plus particulièrement nous autres chers Hommes !
Si tout ceci ne laisse pas poindre en nous un brin d'humilité . . .
Travail en sécurité pour l'Homme et l'Arbre (système d'ancrage ne blessant pas l'arbre) |
|
Beaucoup d'observations et de réflexions , quelques coupes , et sans bruit pour respecter le silence des arbres . . . le tour est joué ! |
Pourquoi ne faut-il pas
effectuer de taille sévère ?
Tout d'abord parce que les arbres ne savent pas cicatriser leurs plaies; ils ont choisi une autre solution qui est la compartimentation, et qui consiste, pour résumer, à isoler leurs blessures pour que les pathogènes n'attaquent pas leur bois sain (nous aborderons plus tard ce mécanisme en détail).
Ne pouvant pas réparer ses tissus, la plaie d'aujourd'hui sera donc présente tout au long de sa vie.
Au mieux, isolée à l'intérieur de son corps si la compartimentation se déroule bien.
Au pire, si la plaie est trop importante, la compartimentation n'aura pas le temps de se faire et les agents pathogènes (bactéries, champignons, insectes, . . . ) pénétreront le bois de coeur qui pourrira en creusant des cavités (photo ci-dessous) qui pourront s'étendre jusqu'à la base du tronc.
Conséquence de tailles drastiques rendant l'arbre extrêmement dangereux à moyen terme ! |
Suite à une taille sévère, l'arbre n'a qu'un seul moyen de se défendre : produire plus de rejets et de feuilles qu'à l'accoutumé, et avec de plus grandes mensurations.
Mais cette réaction est éphémère et ne fait absolument aucun bien à l'arbre !
Bien au contraire, il s'en suit un dépérissement irrémédiable !
Ne léguons pas à nos enfants des
portes manteaux à champignons !
portes manteaux à champignons !
Par la suite, ce pin parasol va dans un premier temps se redensifier de manière très homogène ce qui lui évitera des problèmes mécaniques.
Et ce n'est que dans un second temps qu'il repoussera en périphérie.
Ainsi, ce géant potentiel pourra continuer à se développer au ralenti sans blessure grave, donc sans nécrose future, et donc sans souci ni pour lui ni pour son environnement (maison).
A suivre . . .
Site conseillé :
http://www.sfa-asso.fr/
Société Française d'Arboriculture.
http://www.pascalprieur.com/
Site de Pascal Prieur concernant l'architecture des arbustes.
Revue conseillée :
La Lettre de l'arboriculture.
Société Française d'Arboriculture.
Ouvrages conseillés :
La taille des arbres d'ornement. Du pourquoi au comment.
Christophe Drénou.
Editions Institut pour le développement forestier.
Les racines. Face cachée des arbres.
Christophe Drénou, coordinateur.
Editions Institut pour le développement forestier.
Face aux arbres. Apprendre à les observer pour les comprendre.
Christophe Drénou.
Ulmer.
Plaidoyer pour l'arbre.
Francis Hallé.
Editions Actes sud.
Du bon usage des arbres.
Francis Hallé.
Editions Actes sud.
La vie des arbres.
Francis Hallé.
Editions Bayard.
Les soins naturels aux arbres.
Eric Petiot.
Editions de Terran.
Guide écologique des arbres.
Elisabeth & JérômeJullien.
Editions Sang de Terre & Eyrolles.
Guide écologique des arbustes.
Elisabeth & Jérôme Jullien.
Editions Sang de Terre & Eyrolles.
Dynamique de dégradation des arbres par des champignons lignivores.
Hainaut développement. Guidance de l'environnement-Cellule technique.